J e u n e s s e   d e   m a   m è r e

 

 

Depuis leur arrivée dans le village borin de wasmuël, au début du siècle, jusqu'à l'âge adulte de leurs enfants, après la première guerre mondiale, mes grands-parents n'ont laissé aucun souvenir photographique de la famille. Grâce à des propos tenus par les frères et soeurs de ma mère, j'ai pu me faire une idée approximative de ce qu'ils avaient vécu durant ces années-là. Dans Quelques  petits faits vrais, l'anamnèse 18 - "Vous avez raison, marraine Augustine" - m'a permis d'évoquer cette période de leur vie.

Ma mère, comme sa soeur cadette, est devenue infirmière accoucheuse. J'ai retrouvé quelques photos de sa dernière année d'études à l'hôpital Brughman de Bruxelles.

                                            Ma mère est assise à côté de la monitrice

  

              Elle participe à des congrès

      

 

Elle n'a pas travaillé longtemps à la clinique   de        Baudour. Craignait-elle la proximité de sa soeur, des patients ou des médecins ? Elle a trouvé auprès des Mutualités socialistes un emploi plus conforme à ses goûts. En tant qu'infirmière visiteuse, elle rencontrait chez eux des patients en convalescence. Elle accompagnait parfois à la colonie du Lys Rouge - au littoral - des enfants et adolescents qui avaient besoin de changer d'air.

 

 

Lorsqu'elle devait se rendre à Wasmes, elle se dirigeait d'abord vers la maison communale afin de retrouver son chemin dans les rues tortueuses et escarpées de la vallée. Son vélo Torpedo  dépourvu de changement de vitesses ne lui permettait pas de gravir les les nombreuses côtes.  C'est ainsi qu'elle a rencontré celui qui allait devenir son mari et mon père.

 

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